mardi 9 décembre 2008

Mort d'un proche

J'ai perdu un oncle dimanche. Je n'ai appris la nouvelle qu'hier soir, mais je l'ai perdu dimanche. Je viens de me rendre compte que l'on a pas de mot pour s'exprimer dans ces situations. C'est vrai les deux seuls qui viennent sont "courage" et "condoléances".

Pourquoi, alors que la langue française est l'une des plus complex(t)es, avons nous autant de mal à nous exprimer dans ce genre de situation? Je n'en ai pas la moindre idée, peut être par respect, ou humilité? Mais respect pour qui, ne pas parler de quelqu'un n'est pas déjà commencer à l'oublier? Humilité face à quoi? Je ne suis pas croyant pour deux sous.

Je pense que l'on ne dit rien tout simplement parce que nous n'avons pas les mots, soit qu'il n'existent pas, soit que seule une élite intellectuelle les possède. Et puis en fait on ne sais pas comment réagir dans ces moments là, qu'aurait il aimé? Que voulait il pour ce moment là? Est-il toujours parmi nous d'une façon ou d'une autre? Comment voulait il que l'on soit pour ce jour?

C'est la raison pour laquelle je ne veux pas que ma mort sois vus comme la fin de ma vie, mais comme la continuité de ceux qui me survivrons. Je veux donner mes organes utilisables, être incinéré et que mes cendres servent d'engrais à un chêne. Ensuite je veux que mes proches dansent la vie autour du chêne, et soient heureux que mes abats servent. Qu'ils soient heureux d'avoir de bons souvenirs que l'on aura partagés ensembles.

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